Moderniser le pays, un enjeu prioritaire
Date le 24 Juillet 2015
Moderniser le réseau routier, ainsi que les aéroports et le rail, est un enjeu de développement majeur pour le pays, qui permet de désenclaver l’ensemble des départements du pays et surtout de relier la capitale au port autonome de Pointe-Noire, centre névralgique des activités économiques et commerciales. Les finalisations de ces grands travaux, engagés pour certains depuis 2002, aboutissent les uns après les autres.
Le développement des transports, inscrit dans un Plan national des Transports (PNT), vise à mailler l’ensemble du pays d’infrastructures viables. Ce plan a été adopté en 2003 en concertation notamment avec l'Union européenne et la Banque mondiale.
La restauration des routes figure parmi les objectifs prioritaires du gouvernement :
6 551 km de voies routières sont concernés par des travaux d’aménagement, de bitumage ou de réhabilitation.
Ces dernières années, plusieurs projets d’intérêt régional sont mis en œuvre.
Il s’agit notamment de l’axe Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Bomassa-Enyellé, long de 1 718 km qui devrait tendre vers Mbaïka en République centrafricaine, de la mise en chantier du projet de construction de la route Ketta-Djoum, entre le Congo et le Cameroun ; du démarrage des études de construction du pont-route rail sur le fleuve Congo et du prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilebo, entre le Congo et la RDC ; de la procédure de recrutement du consultant pour les études de bitumage de la route Ouesso-Bangui-Ndjamena et de navigation sur le fleuve Congo, l’Oubangui et la Sangha, entre le Congo, la RCA, la RDC et le Tchad ; du lancement, en novembre 2011, des études de la route Doussala-Dolisie, entre le Congo et le Gabon.
Un réseau routier en progression
Près de 1 000 km de routes nationales, préfectorales, sous régionales et voiries urbaines ont été réhabilités et/ou bitumés entre 2002 et 2012.
La route nationale n°2 est élargi entre Brazzaville et Ollombo, dans ses tronçons Djiri-Ingha, Etsouali-Ngo et Gamboma-Ollombo.
La route Owando-Makoua-Ouesso, en prolongement de la RN1, est actuellement en travaux sur le tronçon Mambili-Ouesso long de 198 km.
Les travaux des routes d’intérêt communautaire, comme Obouya-Boundji-Okoyo-frontière du Gabon, Sibiti-Zananga-Mapati sont en cours d’exécution.
Les départements se dotent un à un d’aéroports
8 aéroports ont été soit réhabilités soit construits en 10 ans :
Il s’agit des aéroports de Brazzaville, de Pointe-Noire, d’Ollombo (Plateaux), de Ouesso (Sangha), NGOT NDZOUNGOU de Dolisie (Niari), d’Indanga à Owando (Cuvette), Marien NGOUABI d’Impfondo (Likouala) et d’Ewo (Cuvette-ouest).
Le rail se relève de ses crises
Le Chemin de fer Congo Océan (CFCO), qui ne disposait, au sortir de la guerre, que de cinq locomotives opérationnelles, aujourd’hui, dispose d’au moins 25 locomotives.
Tous ces modes de transports renforcent la vocation de transit du Congo au niveau national et régional :
- Port autonome de Pointe-Noire : c’est un des principaux points de passage du trafic maritime sur la côte ouest de l’Afrique. Un programme d’investissements prioritaires préconise la modernisation des installations et l’extension du terminal à conteneurs, ainsi que l’érection d’un nouveau siège de type R+15. Il sera bientôt doté d’un port minéralier.
- Pont route-rail : ce projet phare, intégrateur pour l’Afrique centrale et l’Union africaine, concerne un maillon essentiel et déterminant du corridor de la route transafricaine TAH3 Tripoli-Windhoek-Le Cap. Il a été inscrit parmi les 14 projets prioritaires du Plan d’action à Court Terme du NEPAD en Afrique centrale et dans les 55 projets du premier programme prioritaire du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC).
- Route Doussala-Dolisie : le projet d’aménagement et de bitumage de la route d’intégration sous régionale Doussala-Dolisie et de facilitation du transport sur le corridor Libreville-Brazzaville figure dans le premier programme prioritaire du plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale.
- Corniche de Brazzaville : le projet prévoit l’aménagement de la corniche de Brazzaville et la création d’un échangeur sur le Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, au niveau du croisement de l’actuelle corniche avec la rue du Tchad. Financé sur fonds propres de l’État congolais, le 1er tronçon dont l’étude est confiée à la société française EGIS International comprend la recalibration de la section existante et son prolongement au nord et au sud par deux tracés neufs à deux fois deux voies avec les ouvrages majeurs suivants : un viaduc haubané de 508 mètres de longueur ; une promenade paysagère le long de la voie routière ; un belvédère panoramique à proximité de la Case DE GAULLE ; une marina au ravin du Tchad.
- Route Ketta-Djoum : le projet d’aménagement et de bitumage de la route Ouesso-Sangmélima dont le lancement des travaux intervient, le 17 mai 2012, est né de cette volonté politique exprimée, en 2005, de relier Yaoundé et Brazzaville, par une route bitumée. Cette route entre dans la stratégie de développement des infrastructures de transport tant continentales que sous-régionales. La liaison Yaoundé-Brazzaville constitue le corridor 29 du réseau routier dit « de première priorité » du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale.
- Route Pointe-Noire/Brazzaville : longue de 537 km, la route n°1, l’un des grands challenges du 2e septennat du président de la République, est l’épine dorsale de l’économie nationale et de la chaîne des transports du pays. Fruit du partenariat stratégique Congo-Chine, la RN1 est à la fois un trait d’union et une solution de rechange entre les différents maillons de la chaîne de transports. Son 1er tronçon Pointe-Noire-Dolisie, long de 160 km, a été déjà ouvert à la circulation, le 21 décembre 2011. Le 2e, Dolisie-Brazzaville, est en cours de construction.
- CFCO sur le bon chemin : les conditions de voyage par train entre Brazzaville et Pointe-Noire se sont nettement améliorées. Sur impulsion du président de la République, Denis SASSOU N’GUESSO, le projet de réhabilitation et d’équipement du Chemin de fer Congo Océan, a atteint une étape déterminante, notamment avec l’élargissement du parc à engins et l’amélioration du réseau ferroviaire.
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La République du Congo